Techniques d'Art
Différentes techniques artistiques existent :
Mélange de pigments minéraux, d'eau et de gomme arabique, l'aquarelle est un procédé de peinture essentiellement adapté au papier et à la soie dont les couleurs sont transparentes. Tout comme le lavis, elle convient particulièrement aux paysages et aux thèmes architecturaux.
Calligraphie signifie "Belle écriture". C'est l'art de bien former les caractères de l'écriture. En Orient, et plus particulièrement en Chine où elle était un art majeur, la calligraphie donna lieu à des oeuvres d'une grande beauté formelle en même temps qu'elle était une discipline spirituelle. La Perse et le monde musulman connurent également des réalisations remarquables.
Matière vitreuse obtenue à partir de divers silicates avec adjonction de plomb (contrairement au cristal, dont l'émail se rapproche par sa composition), colorée avec des oxydes métalliques (oxyde de cobalt pour le "bleu Limoges" par ex.) et utilisée pour réaliser des pièces sur supports métalliques (or, argent, cuivre,...). Les émaux utilisés en poterie pour la faïence, la porcelaine et les objets ménagers sont d'une composition différente).
On définit cette technique artistique comme l'art de décorer et d'illustrer les livres, les manuscrits, etc. On pourrait penser que l'enluminure tire son origine du mot "miniature" (minus), parce qu'en fait les enluminures sont presque toujours des miniatures dues à la complexité de cette technique. Cependant le mot "enluminure" tire plutôt son origine du mot latin "illuminare" qui signifie mettre en lumière, rendre lumineux. Quoi de mieux que l'enluminure pour illuminer l'esprit...
La mosaïque, hormis la fonction utilitaire, est une technique qui consiste à assembler des galets, des fragments de pierre, de terre cuite, de marbre, de verre coloré ou d'émail sur une surface plane recouverte d'un mortier.
La sanguine, pierre de couleur rouge brique à grain très fin, est connue depuis des milliers d'années : on l'utilisait pour dessiner les contours des peintures des tombes égyptiennes ou ceux des fresques romaines. Son emploi commence à se généraliser au XVe siècle, mais sa vogue à la Renaissance est loin d'égaler celle de la pierre noire. Elle est utilisée seule ou en combinaison avec la pierre noire et la craie blanche. Sa friabilité, la facilité de son emploi et on coloris font de la sanguine une technique de prédilection pour les nus et les portraits.